« De nombreux Français sont convaincus que la Sécurité sociale leur permet de faire face à toutes les situations difficiles, fait remarquer Thomas Blanchette, président d’Harmonie Mutuelle. C’est malheureusement faux. Beaucoup d’entre eux se rendent compte que la baisse de leurs revenus dans de telles situations est importante. Ainsi, le revenu de remplacement de l’Assurance maladie ou encore la faible couverture d’un régime de prévoyance dans une branche ne permettent pas de régler certaines dépenses : payer les études des enfants ou le loyer en cas de décès du conjoint, par exemple. »
« La prévoyance est indispensable pour faire face aux situations très difficiles que chacun peut rencontrer, déclare de son côté Catherine Touvrey, directrice générale d’Harmonie Mutuelle. Il s’agit de remédier aux situations dans lesquelles les soins ou leur remboursement ne sont pas ou plus suffisants pour compenser le préjudice lié à un événement dramatique : décès, accident ou maladie provoquant une incapacité, une invalidité ou un handicap. Il s’agit alors de soulager les personnes concernées ou les proches en compensant les pertes de revenus ou encore en mettant une tierce personne à disposition. »
Se positionnant comme un acteur global de la protection, en cohérence avec son statut d’entreprise mutualiste à mission, Harmonie Mutuelle souhaite faire de la prévoyance l’un des trois piliers de son action, avec la prévention et la santé. Déjà, la mutuelle propose une offre complète de garanties prévoyance en contrat individuel ou collectif afin de couvrir différents aléas de la vie : invalidité, arrêt de travail, accident de la vie, perte d’autonomie, dépendance, obsèques, décès.
Pour renforcer son investissement dans ce domaine, Harmonie Mutuelle est devenue l’actionnaire principal de Mutex, spécialisée dans l’activité mutualiste en prévoyance et dans les régimes conventionnels.
Parallèlement, Harmonie Mutuelle et le Groupe VYV appellent à l’amélioration de la couverture prévoyance des actifs. « Même s’il y a eu de belles choses réalisées dans certaines branches professionnelles, la prévoyance a toujours été le parent pauvre dans les négociations collectives », note Thomas Blanchette. Pour permettre aux actifs de faire face aux risques jonchant leur parcours de vie, le Groupe VYV préconise de consacrer au moins 1,5 % de la masse salariale ou des revenus à la couverture prévoyance et d’impliquer l’ensemble des employeurs afin d’apporter un socle de couverture universelle sur les risques décès et invalidité.