Lunettes cassées ou perdues, suites d’une opération de la cataracte, changement important de correction, correction à but thérapeutique, remplacement de piles d’appareils auditifs ou d’appareil auditif… Autant de situations qui nécessitent une réponse rapide pour permettre aux personnes concernées de vivre normalement.
« Lorsqu’une personne nous appelle, nous évaluons son besoin et nous la questionnons sur son état de santé. Si elle présente de la fièvre ou de la toux, nous reportons sa prise en charge. Nous pouvons adresser certains équipements par courrier, comme les lentilles ou les piles pour les appareils auditifs, explique Nicolas Bonazzi, directeur de la filière optique et audition d’Écouter Voir en Charente. Nous recevons aussi des demandes de personnes qui souhaitent connaître leur correction pour commander leurs équipements en ligne. Nous ne fixons de rendez-vous que dans les cas impératifs. »
« Nous expliquons aux personnes qui veulent acheter des lunettes que le choix va être restreint et mesuré. De même, nous limitons l’accès à un seul parent pour les enfants », poursuit Nicolas Bonazzi.
Au sein du magasin, les consignes d’hygiène sont strictement appliquées. À son arrivée, le client est équipé d’un masque et de gants, et doit se nettoyer les mains avec la solution hydroalcoolique mise à sa disposition. Et tout ce que touche le client est désinfecté avec des lingettes. L’objectif : protéger à la fois les collaborateurs et les personnes reçues.
« En audioprothèse, nous nous trouvons face à des patients âgés de 74 ans en moyenne, les gestes barrières sont encore plus stricts », assure Nicolas Bonazzi.
« Notre numéro de téléphone est indiqué sur le site Urgence optique et sur notre page Facebook. Nous assurons une permanence téléphonique du lundi au vendredi de 9 h à 12 h. Et notre point de vente de Soyaux est accessible de 9 h à 12 h. En 17 matinées, nous avons reçu près de 200 appels et organisé une centaine de rendez-vous en optique. En audioprothèse, nous avons mené une cinquantaine de rendez-vous en 8 jours », détaille Nicolas Bonazzi.
Au sein de l’équipe, une opticienne et une audioprothésiste gèrent la permanence pour répondre à l’ensemble des besoins des patients. « Au début du confinement, j’ai contacté chacun des collaborateurs pour connaître leurs souhaits. Aujourd’hui, seuls les volontaires sont mobilisés. Certains se trouvent en points de vente. Et une dizaine d’entre eux prête main-forte en Ehpad, en assurant du ménage ou d’autres tâches. L’essentiel pour eux : agir auprès de ceux qui en ont le plus besoin », conclut Nicolas Bonazzi.
Avec 388 centres Audition et 646 centres Optique joignables par mail ou par téléphone, près de 85 % du réseau Écouter Voir reste mobilisé en France pour assurer un service minimum volontaire de permanence des soins optiques.
Les points de vente accessibles et les modalités de prises de contact sont ainsi détaillés sur le site www.ecoutervoir.fr. Et l’enseigne maintient son site e-commerce pour les piles auditives et les produits de contactologie.
De plus, en cette période où chacun est très connecté et passe plus de temps sur les écrans, Écouter Voir a mis en ligne sur son site internet des exercices de rééducation qui améliorent le tonus oculaire et préviennent d’éventuelles gênes oculaires.
En parallèle de ces engagements auprès de ses clients, le réseau Écouter Voir a décidé de participer à l’effort national en distribuant près de 20 000 masques et 2 000 paires de lunettes de protection à des établissements sanitaires et médico-sociaux répartis sur l’ensemble du territoire (Ehpad, services de soins à domicile…).