« On n’a qu’une vie, il faut foncer ». À 25 ans, la nageuse Anaëlle Roulet en a fait sa devise. Paralysée d’une jambe depuis ses 18 mois, la jeune femme originaire de Vendée est en équipe de France de natation handisport depuis 10 ans. « Le sport m’a vraiment fait accepter mon handicap », explique-t-elle.
Anaëlle Roulet participe aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012 puis de Rio en 2016. Cette fois, direction le Japon où elle disputera le 100 m dos, du 24 août au 5 septembre aux Jeux Paralympiques. Elle a décroché l’argent dans cette discipline au Championnat d’Europe au printemps dernier. « Les exigences sont les mêmes pour un athlète handisport que pour un athlète valide », rappelle la jeune nageuse.
Et ce n’est pas la snowboardeuse, Cécile Hernandez, qui va la contredire sur ce sujet. En effet, la jeune femme était sportive de haut niveau en valide avant d’être touchée à 28 ans par une sclérose en plaques. « Les exigences sont effectivement les mêmes : une bonne hygiène de vie et une bonne hygiène d’entraînement. De mon côté, j’ai un peu plus de travail à fournir car je dois m’entraîner moins longtemps mais plus souvent », explique-t-elle.
Comme pour Anaëlle Roulet, le sport a aidé Cécile Hernandez à mieux s’accepter. « J’ai eu plus confiance en moi et du coup je suis allée vers le sport de haut niveau pour chercher des médailles », ajoute-t-elle. Âgée aujourd’hui de 47 ans, elle participera en 2022 aux Jeux paralympiques d’hiver à Pékin en Chine. En 2014, la Perpignanaise a été médaillée d’argent en snowboardcross aux Jeux Paralympiques de Sotchi. En 2018, à PyeongChang, elle revient avec le bronze dans cette catégorie et avec l’argent sur l’épreuve de Banked Slalom.
Harmonie Mutuelle soutient ces deux championnes de haut niveau. Cela fait écho à ses valeurs : favoriser l’inclusion, apprendre à accepter et cultiver sa différence ainsi que promouvoir le sport comme un véritable acteur de performance.