Patrick Breuzé en 2017, Mohamed Mbougar Sarr en 2018. En 2019, pour sa 16e édition, le Prix Solidarité a été remis, le lundi 18 novembre, à trois auteures. Valentine Goby pour son roman Murène, et Alexandra Brijatoff et Camille Hoppenot, pour leur album de bande dessinée J’peux pas, j’ai chimio.
Murène (Actes Sud, 2019) de Valentine Goby nous livre le récit d’une renaissance. Hiver 1956, un jeune homme est grièvement brûlé dans un accident. Si la médecine réparatrice de l’époque ne parvient pas à sauver ses bras, le sport va lui offrir une nouvelle raison de vivre. Et ses efforts le conduiront à devenir l’un des pionniers du handisport.
Camille Hoppenot et Alexandra Brijatoff offrent un parcours de résilience plein d’humour avec J’peux pas, j’ai chimio (Marabout, 2019). Sur un ton décalé, les deux auteures, dont l’une a fait l’expérience de la maladie, racontent le cheminement d’une jeune femme qui apprend qu’elle a un cancer. Ce roman graphique, empli d’optimisme et de bonne humeur, donne des clés de compréhension aux malades, à leurs proches et aux soignants.
Chaque année, le Prix Solidarité récompense également une association pour son action solidaire. En 2019, il a été décerné à Lire et faire lire, une association fondée par Alexandre Jardin et dont le programme est mis en œuvre par la Ligue de l’enseignement et l’UNAF (Union Nationale des Associations familiales). L’objectif ? « Créer un vaste mouvement de citoyens bénévoles, animés du désir de partager avec des enfants le plaisir de fréquenter les livres, d’entrer plus avant en littérature et de faire ensemble un bout de chemin dans le vaste monde, réel ou imaginaire, que nous offrent les écrivains d’aujourd’hui », selon sa présidente Michèle Bauby-Malzac.
Partout en France, des bénévoles de plus de 50 ans offrent ainsi une partie de leur temps libre à des enfants, pour stimuler leur goût de la lecture, dans une démarche axée sur le plaisir de lire et la rencontre entre les générations.