Le soutien d’une assistante sociale est important en cas de détection de perte d’autonomie pour faire valoir ses droits et déposer des dossiers de demande d’aide. On peut solliciter cette personne au point d’information local dédié aux personnes âgées, en mairie, ou au service social du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).
Ils accompagnent la perte d’autonomie dans l’accès et le maintien dans le logement, ainsi que l’hébergement d’urgence. Ils instruisent, par délégation du conseil départemental, la demande de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA).
Outre la gestion des retraites, ces organismes sont chargés de développer une politique d’action sociale en faveur de leurs retraités.
Celle-ci est destinée en particulier à leurs ressortissants qui ont besoin d’une aide à domicile mais ne peuvent bénéficier de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie en raison de leur faible niveau de perte d’autonomie.
Ces aides sont octroyées en fonction du degré de dépendance de la personne à aider, degré quantifié par l’appartenance à l’un des 6 Groupes Iso-Ressource (GIR) de la grille « Autonomie Gérontologique Groupe Iso-Ressource (AGGIR).
Peuvent la percevoir les personnes relevant des GIR 1 (GIR1 = niveau de perte d’autonomie le plus fort), GIR 2, GIR 3 ou GIR 4. Cette allocation, financée par le conseil départemental, permet de mettre en place un projet personnalisé d’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie, de 60 ans et plus.
Dans le cadre de sa politique en faveur du maintien à domicile des personnes âgées, le conseil départemental, par le biais de l’APAD prend en charge, totalement ou partiellement, les frais occasionnés par la perte d’autonomie, en particulier :
Le montant de l’APAD est établi en fonction du niveau de dépendance, du montant du plan d’aide et des ressources du demandeur. Elle est versée chaque mois au bénéficiaire et permet une meilleure prise en charge de ses besoins en matière d’aide à domicile. Cette aide peut être réévaluée à la demande du conseil départemental ou du bénéficiaire.
A noter que le conseil départemental peut verser une aide sociale aux personnes qui ne bénéficient pas de l’APA. Cette aide finance les interventions d’une aide à domicile et est attribuée sous conditions de ressources.
Ils assurent des prestations de services ménagers et des aides à la personne pour les activités ordinaires et les actes essentiels de la vie quotidienne : l’entretien du logement, du linge, la préparation des repas, les courses, l’aide à la toilette, à l’habillage et au déshabillage. Les intervenants, à ce titre, ne peuvent pas se substituer à l’infirmière, l’auxiliaire de vie sociale pouvant effectuer une toilette mais pas de soins.
Employeurs des aides à domicile, ces SAAD sont au nombre de 191 au sein de la région Lorraine : 55 en Meurthe-et-Moselle, 45 en Meuse, 50 en Moselle et 41 pour les Vosges.
Ces services interviennent pour dispenser des soins aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Ils contribuent au maintien des personnes à leur domicile.
Les SSIAD travaillent en étroite collaboration avec :
Les interventions des SSIAD sont prises en charge par l’assurance maladie et se font sur prescription médicale.
Ces CLIC sont à la fois des :
Elle est, depuis le 1er janvier 2006, chargée de financer les aides en faveur des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes handicapées, de garantir l’égalité de traitement sur tout le territoire et pour l’ensemble des handicaps et des situations de perte d’autonomie. Elle assure une mission d’information et d’animation de réseaux, d’information des personnes âgées, des personnes handicapées et de leurs familles. Elle assure aussi un rôle d’expertise et de recherche sur les questions liées à l’accès à l’autonomie, quels que soient l’âge et l’origine du handicap.
Un dossier unique national d’admission en EHPAD est créé sur un logiciel. L’objectif de ce dernier est de permettre aux EHPAD de visualiser les spécificités de la demande d’admission et de mieux connaître les besoins de la personne âgée.
Les données de santé sont consultées uniquement par les professionnels de santé des EHPAD concernés.
Les données administratives (nom- prénom- date de naissance- adresse) sont visibles par tous les utilisateurs d’IMAD (EHPAD, CLIC, etc.)
L’utilisation de ce logiciel de gestion des admissions requiert le consentement de la personne dépendante qui a le choix d’accepter le bénéfice du système ou de s’en retirer.
Ce sont des lieux, des temps et des espaces d’information, destinés à tous les aidants, quels que soient l’âge et la pathologie de leur proche. Ces rencontres ont lieu une fois par mois et sont co-animées par un travailleur social et un psychologue ayant une expertise sur la question des aidants. A chaque rencontre une thématique est proposée pour amorcer des échanges autour de son vécu d’aidant. L’objectif est de leur offrir un lieu dédié, pour échanger et rencontrer d’autres aidants dans un cadre convivial (un café associatif, un bar, un restaurant, etc.).
Des ressources locales, et des sites internet existent également, gratuits et confidentiels où l’aidant peut poser ses questions, trouver des informations juridiques, financières et échanger avec d’autres aidants.
Proposé par le groupe de rédaction des délégués Harmonie Mutuelle de Moselle
Aidés, aidants, ou simple lecteur, nous sommes tous concernés par les informations données dans cet article et nous en aurons peut être besoin un jour.
Recensement inespéré, on ne peut plus complet. Nous avons tous dans notre entourage, une personne concernée.
Article à diffuser largement et garder bien précieusement.
un article de qualité qui mérite l’intérêt de tous
Beau tour d’horizon des possibilités offertes aux aidants
Très bel publication, tellement d’actualité.