Lorsque notre président de territoire, a fait parvenir aux délégués la proposition de mettre en place cette campagne d’appels de courtoisie, je n’ai pas hésité à proposer ma candidature.
Le but de cette action a été de garder le lien, de s’enquérir de la situation de nos adhérents « GRANDS SÉNIORS » et fut pour moi un moment riche de partage et de contacts chaleureux.
Ce qui m’a énormément impressionné, c’est la vivacité d’esprit pétillante et bien présente, lors de mes conversations avec ces femmes et hommes, qui dans mes premiers contacts avaient entre 80 et 85 ans.
Génération « SÉNIORS +++ » certes mais Génération PRÉSENTE, avec de l’allant et sans résignation dans ce cadre imposé de confinement lié au COVID 19 !
Il faut dire que pour bon nombre de nos AINÉS, qui ont connu des années sombres, ce confinement, a certes un peu bouleversé leur quotidien, mais ils ont su s’adapter.
Leur génération ayant été forgée à aller de l’avant et de « Il faudra bien faire avec » !
Un contact direct, positif, qui rassure au vu de l’expansion ultra rapide du numérique et de l’ère de l’Intelligence Artificielle ( I.A. pour rester dans le Buz…).
J’ai parlé à une grande majorité de dames et une fois l’énoncé et le but de mon appel présenté, il y avait de la joie, et une certaine reconnaissance du fait qu’une personne inconnue leur porte attention.
Exemple maintes fois répété : « Ah c’est très gentil de votre part, Oh, c’est très sympa de vous inquiéter pour nous », et encore : « Ah bon, c’est bien que ma mutuelle nous demande de nos nouvelles ».
Ce qui a été cocasse, et même un tantinet poignant, c’est que beaucoup de ces Ainé-e-s, me renvoyaient la balle, en me demandant si moi aussi j’allais bien, et de « Surtout bien faire attention à moi ». Une culture de l’attention envers les autres qui pousse à la considération et au respect.
Dans ces contacts, j’ai eu l’occasion d’écouter, et ressenti pour ceux que j’ai eu au téléphone, très peu d’angoisse, mais un besoin de parler, de partager et même d’apprendre. Ceux ou celles avec qui j’ai pu m’entretenir, étaient bien entouré-e-s au sein de leur famille.
J’ai reçu le témoignage de beaucoup d’exemples de solidarité avec les voisins ou des connaissances en plus des familiers, pour les courses ou les besoins en pharmacie lorsque c’était nécessaire.
Certaines personnes ont conversé avec moi en francique, ce qui donnait encore un peu plus de chaleur à l’entretien téléphonique, et une expression des racines du terroir mosellan.
Pour ceux qui étaient en milieu rural, les mairies étaient bien présentes sur le terrain de la veille et du contact. Pour les communes plus importantes, le lien était établi via le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale).
Je m’informais si un contact avait été pris, et j’invitais les personnes concernées à se rapprocher des services cités plus haut, le cas échéant.
Dans cette mission j’ai été accompagné par 3 autres délégué-e-s Harmonie Mutuelle de Moselle. Retrouvez l’interview de Martine dans cet article.
Article proposé par le groupe de rédaction des délégué-e-s Harmonie Mutuelle de Moselle
Le contact avec nos adhérents est le lien que nous leur devons. Je suis heureux du résultat de cette opération. Encore bravo pour cette action.