Un contrat de prévoyance doit être élaboré sur mesure. Chaque personne possède des besoins qui lui sont propres. Savoir les identifier clairement est indispensable, afin de souscrire uniquement les garanties nécessaires. Pour cela, il est important d’évaluer votre situation, le montant de votre patrimoine et de votre épargne de façon à calculer les ressources financières dont vous ou votre famille aurez besoin.
Dans cette perspective, rapprochez-vous de l’organisme de votre choix afin d’obtenir une étude personnalisée. Avant cela, vous pouvez réaliser un quiz pour connaître vos vulnérabilités face aux aléas de la vie.
Le coût de votre contrat dépendra des prestations et garanties que vous aurez identifiées. Il faut comprendre que le contrat le plus cher n’est pas toujours le meilleur. L’objectif de la prévoyance doit être de vous apporter le meilleur service possible face aux risques que vous aurez identifiés. Prêtez donc toujours attention aux garanties en priorité.
Le principe d’un contrat de prévoyance est d’assurer le maintien d’un certain niveau de revenus dans le cas d’un événement imprévu. Aussi, il est nécessaire de porter attention non seulement aux indemnités qui seront versées mais aussi aux services d’assistance qui pourraient vous être utiles comme :
Il faut bien sûr vérifier les prestations versées, étudier le capital garanti, comparer les propositions et les conditions. En effet, les indemnités peuvent varier en fonction de l’âge, du sexe et de l’état de santé de l’assuré.
Les aléas de la vie nous concernent tous et même les plus jeunes peuvent avoir besoin d’un contrat de prévoyance. Un contrat de ce type peut être souscrit dès 18 ans et jusqu’à 74 ans en ce qui concerne les garanties en cas de décès.
Plus spécifiquement, les garanties liées à l’incapacité de travail et à l’invalidité peuvent être souscrites jusqu’à 62 ans si la personne assurée exerce toujours une activité professionnelle. Les garanties cessent à son départ à la retraite, mais peuvent être conservées jusqu’à 66 ans en cas de poursuite de l’activité.
Il n’est jamais simple de rentrer dans les détails d’un contrat de prévoyance. Pour cela, voici quelques points à évaluer avant toute souscription.
Il existe deux grandes familles de contrats de prévoyance dont dépend notamment le versement des indemnités journalières.
L’indemnisation forfaitaire prévoit le versement des garanties souscrites, en particulier des indemnités journalières et de la rente invalidité, sans tenir compte du revenu d’activité déclaré et des prestations versées par la Sécurité sociale.
Le mode indemnitaire, en revanche, prévoit uniquement l’indemnisation de la perte de revenu constatée entre le revenu perçu avant l’arrêt de travail et après celui-ci. Dans ce cas, l’organisme de prévoyance tiendra compte des prestations versées par la Sécurité sociale.
Si certains contrats comme les contrats de prévoyance obsèques ou dépendance couvrent l’assuré jusqu’à la fin de ses jours, certains sont en revanche temporaires.
Les délais de carence impliquent que l’assuré devra attendre un certain temps avant le déclenchement effectif des garanties stipulées par le contrat de prévoyance. Le délai d’attente moyen est de deux mois, mais il peut atteindre six à huit mois en fonction de certaines pathologies. Tout sinistre intervenant pendant cette période ne sera pas pris en charge. Aussi, il faut prêter attention à ces délais et négocier pour qu’ils soient les plus courts possible.
En plus des délais de carence, certaines garanties peuvent également être soumises à des délais de franchise. Il s’agit de la période qui suit la survenance du sinistre. Pendant cette période, l’assuré ne perçoit aucune indemnité, bien que la garantie soit acquise. Les indemnités ne seront alors versées qu’à compter de la fin de ce délai. Ainsi, les contrats peuvent prévoir par exemple une franchise de 90 jours en cas d’incapacité.
Les exclusions constituent des éléments essentiels des contrats de prévoyance. En effet, certaines pratiques et pathologies peuvent limiter l’accès à un contrat de ce type. Par exemple, les sports aériens dans leur globalité en sont exclus. En ce qui concerne les pathologies, les affections disco vertébrales, les affections psychiatriques et psychiques ou encore les grossesses pathologiques sont indemnisées de façon variable selon les compagnies.
Par ailleurs, l’exclusion territoriale peut figurer sur les clauses du contrat : certaines compagnies refuseront ainsi de couvrir une personne résidant à l’étranger. De plus, certaines maladies requièrent des conditions particulières pour obtenir une indemnisation, par exemple un nombre de jours minimum d’hospitalisation. Les exclusions sont donc une raison de plus pour bien étudier, à tête reposée, les garanties qui vous sont proposées, afin de mettre en place une prévoyance qui correspondra le mieux possible à vos attentes.