Maladies et traitements
La « pilule du lendemain » plus accessible aux jeunes
Publié le
Par Aurélia Descamps
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Dans les collèges et lycées, les infirmiers scolaires peuvent désormais délivrer plus facilement la « pilule du lendemain » aux élèves. Le seul caractère d’urgence de la situation suffit, afin d’éviter une grossesse non désirée.
Il existe deux types de « pilules du lendemain », accessibles sans ordonnance. Elles doivent être prises le plus tôt possible à la suite d’un rapport sexuel mal ou non protégé ; l’une peut être efficace jusqu’à trois jours après et l’autre, dans les cinq jours. Elles ne remplacent pas une contraception régulière et ne protègent en aucun cas des infections sexuellement transmissibles (IST).
Pour prendre sa décision, l’infirmier scolaire s’entretient avec l’élève. Il propose également aux jeunes filles mineures d’en parler à leurs parents, sans le leur imposer néanmoins. Ces dernières peuvent aussi se procurer gratuitement et confidentiellement ces médicaments dans les pharmacies et les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF).
Pilule, implant et stérilet gratuits
Quel que soit leur âge, les étudiantes bénéficient elles aussi d’un accès gratuit à la contraception d’urgence via les services universitaires de médecine préventive (SUMPPS et SIUMPPS). Sont concernés la « pilule du lendemain » mais aussi, sur prescription et plus rarement, les dispositifs intra-utérin au cuivre (« stérilet »), mieux connus pour leur utilisation en contraception régulière.
De manière plus générale, pilule, implant et stérilet sont gratuits pour les mineures âgées d’au moins 15 ans, ainsi que les consultations associées (prescription, pose du contraceptif…).
Pour en savoir plus
- Lire l’actualité sur le sujet sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé
- Mieux comprendre la contraception d’urgence sur le site de l’Assurance maladie
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