Il est illusoire de penser qu’on ne peut pas tomber dans le panneau des fake news (qu’on appelle aussi des « infox », la contraction d’info et d’intox). Si on en a conscience, on sera ainsi plus vigilant.
Sur certains sujets, on n’a ni le temps ni les capacités de faire la différence entre vraies et fausses informations. Il faut accepter de ne pas tout savoir et déléguer à ceux qui savent : les experts du sujet abordé. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de santé.
Si une information paraît incroyable et que personne n’en a parlé auparavant, méfiance ! Il s’agit peut-être d’une fake news. Il faut aussi se demander qui en est à l’origine : cette personne, cet organisme ont-ils un intérêt (commercial, politique…) à nous convaincre ?
Si un site internet affirme quelque chose, on peut vérifier si des médias reconnus ou les sites des ministères, de grandes institutions l’évoquent également. Si ce n’est pas le cas, c’est peut-être tout simplement faux !
Pour toutes ces raisons, mieux vaut ne pas partager immédiatement une information, même si elle nous semble importante. Car il s’agit peut-être d’une fake news. Et on participerait alors à sa propagation. Or, en matière de santé, cela peut être dangereux. Alors mieux vaut s’abstenir !
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Notre interview d’Albert Moukheiber, docteur en neurosciences cognitives.
Articles et conseils très intéressants. Merci beaucoup.