Fausse couche, grossesse extra-utérine… Une grossesse qui s’arrête sans qu’on le souhaite, même à un stade peu avancé, n’est pas un événement anodin. Et les femmes sont rarement préparées à cette idée. Les conséquences psychologiques peuvent d’ailleurs être importantes. Certaines femmes (et leur partenaire) vont jusqu’à développer un syndrome de stress post-traumatique.
Vous aussi, vous avez vécu l’un de ces événements traumatisants ? Une personne de votre entourage a dû affronter cette épreuve ? Racontez-nous votre histoire.
La fausse couche précoce (au 1er trimestre) intervient dans 10 % des grossesses. Même si c’est un phénomène assez courant médicalement parlant, elle n’en reste pas moins difficile à vivre pour la plupart des femmes, qu’elles aient ou non des problèmes de fertilité. Et elles ont parfois le sentiment que la fausse couche est « minimisée » par le corps médical. Quant à son partenaire, il/elle ne s’autorise pas toujours à exprimer sa tristesse, estimant que c’est la femme qui le vit qui doit être au centre de l’attention.
Plus rare, la grossesse extra-utérine concerne environ 2 % des grossesses. C’est une grossesse qui se développe en dehors de l’utérus, le plus souvent dans une des trompes de Fallope, et qui n’est pas viable. On parle aussi de « grossesse ectopique ».
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