Comment bien choisir ses verres de lunettes ?

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Par Léa Vandeputte (ANPM-France Mutualité)

Temps de lecture estimé 2 minute(s)

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Minéraux ou organiques, unifocaux ou progressifs… L’éventail de verres de lunettes proposé par les opticiens est vaste et il est difficile de s’y retrouver. Voici quelques clés qui permettent de faire son choix.

Muni de son ordonnance rédigée par l’ophtalmologiste, le patient passe du temps chez l’opticien pour sélectionner sa monture de lunettes mais s’intéresse moins aux caractéristiques de ses verres. Pourtant ces derniers constituent des éléments essentiels du confort de vision.

Incassable ou pas ?

Les verres ophtalmiques peuvent être fabriqués dans différents matériaux. Le plus ancien est le verre minéral. Même s’il offre une excellente qualité optique, il est aujourd’hui délaissé par les fabricants car il est lourd et cassant. Le verre organique, issu d’une résine de synthèse, a désormais pris sa place. Il présente l’avantage d’être plus léger, plus confortable, plus mince et de s’adapter à tous les types de montures. En revanche, il se raye facilement. Autre matériau de synthèse disponible, le polycarbonate est encore plus léger mais il est lui aussi sujet aux rayures. Son point fort est qu’il est quasiment incassable. Il est donc particulièrement recommandé pour les enfants ou pour ceux qui pratiquent des activités sportives.

De la myopie à la presbytie

La géométrie du verre joue par ailleurs un rôle important. Le type unifocal ou simple foyer offre une même correction sur toute la surface du verre. Il est utilisé chez les personnes qui sont atteintes de myopie, d’hypermétropie, d’astigmatisme ou encore de presbytie, mais uniquement pour la vision de près. Le verre progressif permet quant à lui de bien voir de loin comme de près, sans aucune rupture. Des verres mi-distance, appelés aussi « intermédiaires » ou « de proximité », permettent de voir de près (pour lire) et dans la zone intermédiaire (pour travailler devant l’ordinateur par exemple). Ils sont idéaux pour les nouveaux presbytes. Enfin, il existe également des verres bifocaux à double foyer avec deux zones optiques nettement séparées.

Antireflet, antibuée…

Un dernier critère doit être pris en compte par le patient : le traitement. L’antireflet améliore la netteté, le contraste et la précision de la vision. Les traitements hydrophobes et antisalissure facilitent le nettoyage et l’antibuée élimine la condensation sur le verre, notamment quand on rentre dans une pièce à l’environnement humide. Le filtre anti-lumière bleue est conseillé à ceux qui passent du temps devant les écrans. Cette partie du spectre de la lumière, proche de l’ultraviolet (UV), peut en effet perturber le filtre lacrymal de l’œil et, à long terme, altérer la rétine. S’il vaut donc mieux se protéger en cas d’utilisation intensive de son ordinateur ou de son smartphone, il faut aussi penser à porter des verres teintés lors des activités en extérieur car le soleil est le plus fort émetteur de lumière bleue.

Par Léa Vandeputte (ANPM-France Mutualité)

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