VRAI. Surtout avant l’âge de 3 ans. En mai 2017, des médecins et des professionnels ont d’ailleurs publié une tribune dans le journal Le Monde*, pour alerter sur les graves troubles du comportement et de l’attention qu’ils observent de plus en plus chez les jeunes enfants. En captant l’attention des tout-petits et en les empêchant d’explorer le monde qui les entoure, les écrans pourraient expliquer le nombre croissant de retards de langage et de développement chez les enfants. Après 3 ans, si l’on veille à respecter une utilisation modérée et accompagnée des écrans, l’enfant peut aussi développer sa créativité grâce à des jeux éducatifs, s’informer et s’ouvrir au monde…
* « La surexposition des jeunes enfants aux écrans est un enjeu majeur de santé publique » : tribune parue dans le journal Le Monde le 31 mai 2017.
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Le psychiatre donne des clés aux parents pour mieux gérer l’usage des écrans à la maison.
VRAI. Et à tout âge ! Notre sommeil en pâtit mais aussi notre forme physique, puisque ce temps passé assis augmente fortement la sédentarité et le grignotage, deux causes d’obésité. Les enfants de 3 à 17 ans passent en moyenne 3 heures par jour devant des écrans. Moyenne qui monte à 4 heures 30 par jour chez les 13-18 ans en semaine et à 6 heures le week-end.
VRAI et FAUX. VRAI, si on regarde la télé ou une vidéo en famille. FAUX si on s’enferme dans un tête-à-tête avec son smartphone ou sa tablette. Rien à voir entre le jeu télévisé où chacun essaie de trouver la bonne réponse, la série que l’on regarde en famille et le jeu vidéo ou le film que l’enfant regarde seul sans aucun contrôle ou que ses parents lui proposent pour qu’il se tienne tranquille. Les écrans ont un effet positif dès lors qu’ils stimulent la réflexion, l’échange, la convivialité, ouvrent de nouveaux horizons…
FAUX. Elle n’est pas inoffensive à haute dose : c’est-à-dire si l’on passe plus de 6 à 7 heures devant les écrans. Les différents écrans émettent une lumière bleu-violet qui peut provoquer une fatigue oculaire avec des picotements des yeux, des maux de tête, une sécheresse oculaire, mais aussi peut-être accélérer la survenue d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), principale cause de cécité en France, après 55 ans. De même, une exposition intense à une lumière bleue, surtout avant l’heure du coucher, peut provoquer un dérèglement de notre système veille/sommeil et engendrer des troubles de l’humeur et du sommeil.
VRAI. Des serious game (jeux thérapeutiques) aident des personnes victimes d’un accident cérébral à mieux se repérer dans l’espace et dans le temps, à développer leur mémoire et leur réflexion. D’autres divertissent et informent des enfants atteints d’une longue maladie (cancer)… ou encore améliorent les capacités physiques et cognitives (mémoire, attention, concentration) des malades d’Alzheimer, tout en renforçant le lien social grâce au mode multijoueur.
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Camille (13ans)