VRAI. Lavage régulier des mains, port du masque, distanciation physique… Même en vacances, les bons réflexes acquis durant le confinement doivent être scrupuleusement observés. Il est par ailleurs recommandé d’éviter les lieux de forte affluence et, si c’est possible, de privilégier des vacances à la campagne ou à la montagne plutôt qu’en bord de mer par exemple, où la présence humaine est plus forte.
Enfin, si certains symptômes caractéristiques apparaissent (fièvre, toux), la marche à suivre est de consulter le plus rapidement possible sur son lieu de villégiature pour se faire dépister.
VRAI et FAUX. Certes, il existe des astuces pour stimuler le bronzage. Faire une cure de bêtacarotène (pigment présent dans la carotte ou le persil) est une bonne idée. Mais attention : il n’existe pas de moyen fiable pour se protéger des effets néfastes du soleil en amont, et notamment des risques cancérigènes liés aux rayons ultraviolets. L’idéal est de suivre les recommandations médicales.
« Il faut éviter de s’exposer aux heures principales de la journée (entre 12 h et 16 h) », indique le Dr Alain Rampon, médecin généraliste au centre hospitalier de Vaison-la-Romaine. Il est par ailleurs indispensable d’appliquer une crème solaire indice 50. « Pensez aussi à utiliser des lunettes de soleil et des vêtements de protection, et à bien vous hydrater. »
FAUX. Parce qu’elle peut engendrer une douleur très forte, la piqûre d’une guêpe, d’un bourdon ou d’une abeille mérite une prise en charge rapide. Néanmoins, à l’exception des personnes ayant déjà fait des réactions allergiques qui doivent toujours avoir sur elles un stylo d’adrénaline, s’équiper d’un kit vendu en pharmacie n’est pas indispensable.
« Le venin de ces insectes est thermosensible, indique Alain Rampon. De ce fait, une source de chaleur intense produite par un briquet ou le bout incandescent d’une cigarette – et approchée au plus près de la peau sans la toucher – suffit à en diminuer l’effet. » Et si, malgré tout, la réaction nous surprenait par son intensité (un gonflement au niveau du visage par exemple), la meilleure option est d’appeler le 15.
VRAI et FAUX. Si certains « incontournables » doivent faire partie de la trousse à pharmacie des vacances, essayer d’anticiper tous les « bobos » est illusoire. « Je recommande d’emporter au moins un désinfectant sous forme de doses uniques, du paracétamol (pour soulager la douleur et la fièvre) et un répulsif antimoustique, précise Alain Rampon. Un médicament contre la diarrhée et un anti-vomitif peuvent aussi s’avérer précieux lorsque l’on part pour un trek, par exemple, dans une zone un peu isolée. »
VRAI. Une tique peut transmettre la maladie de Lyme lorsqu’elle est infectée. Or, plus elle reste dans la peau, plus le risque de transmission est grand. D’où l’importance de se munir d’un crochet tire-tique (vendu en pharmacie), qui permet de retirer l’intégralité de la tique. « Il faut passer sous la tête de la tique et tourner pour la déloger, explique Alain Rampon, médecin généraliste. Ce qui est important est de bien retirer le rostre de la tique, c’est-à-dire la partie enfoncée dans la peau qui ressemble à un harpon. »
On peut aussi prévenir les morsures en portant des vêtements amples et couvrants lors d’une balade en forêt ou dans les herbes hautes, éviter de s’asseoir à même le sol pour un pique-nique et bien inspecter sa peau après une journée à l’extérieur.
VRAI. Bien sûr, il n’y a pour l’heure aucune certitude sur la possibilité de circuler sans contraintes au sein de l’Europe cet été. Toutefois, si la situation se débloquait, cette carte permet d’attester de ses droits à l’Assurance maladie.
D’après le site Internet de la Commission européenne, elle donne ainsi accès aux soins de santé publics, selon les mêmes conditions et au même tarif (gratuit dans certains pays) que les personnes assurées dans ce pays. La demande se fait au moins quinze jours avant le départ auprès de la caisse primaire d’Assurance maladie. De même, il est souhaitable de vérifier l’assistance auprès de sa mutuelle de manière à s’assurer une couverture maximale en cas de besoin.
VRAI. Elle s’appelle l’ordonnance en Dénomination commune internationale (DCI) et est établie par le médecin traitant. Selon les informations du site ameli.fr, elle permet d’identifier la substance pharmaceutique par un nom bien précis, prononçable dans toutes les langues et compréhensible par tous les professionnels de santé du monde.