VRAI. L’être humain ressent naturellement une sensation d’endormissement entre 13 et 15 heures. Le mot sieste vient d’ailleurs du latin « Siesta », qui désigne la sixième heure après le lever du soleil : la sieste est en effet programmée par notre horloge biologique qui abaisse notre seuil de vigilance en début d’après-midi, comme elle le fait à la tombée de la nuit. Si en plus on a déjeuné d’un repas riche et copieux, la digestion vient aggraver cette sensation de « coup de barre ».
FAUX. Si elle est recommandée pour les jeunes enfants qui ont davantage besoin de dormir et les seniors qui ont souvent un sommeil de moins bonne qualité, la sieste peut être bénéfique pour tous. Plus encore dans une société où il faut toujours aller plus vite et où l’on court sans arrêt.
Selon la dernière enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance, 54 % des Français jugent leur sommeil insuffisant. Une sieste régulière peut alors être l’occasion de compenser cette « dette de sommeil ».
VRAI & FAUX. . En 20 ans, nous avons perdu en moyenne 60 minutes de sommeil par nuit. En cause : plus de temps passé devant les écrans, des trajets domicile-travail plus longs, des horaires décalés… Si la sieste a lieu en début d’après-midi, elle sera réparatrice et n’aura aucune incidence sur la nuit suivante.
En revanche, chez les personnes qui ont le sentiment de mal dormir, de rester éveillées la nuit ou si elle est programmée trop tard dans l’après-midi, la sieste risque de perturber le sommeil de la nuit suivante. Dans ces deux cas, mieux vaut s’abstenir et aller se coucher plus tôt le soir.
VRAI & FAUX. La sieste correspond à un sommeil léger. Sa durée doit s’adapter aux besoins de chacun : un enfant de 2 ans a par exemple besoin d’une sieste plus longue (2 heures environ) et certains adultes réussissent à récupérer avec une sieste « flash » (relaxation profonde) qui dure moins de 5 minutes. Toutefois, on recommande aux personnes qui travaillent à des horaires normaux (entre 7 et 20 heures) de ne pas dépasser 15 ou 20 minutes de sieste. Sinon elles entrent dans la phase de sommeil profond et se réveillent « vaseuses » avec mal à la tête…
Celles qui travaillent tard dans la soirée, la nuit ou en horaires décalés peuvent cependant s’accorder une sieste plus longue, afin de compenser leurs nuits trop courtes.
VRAI. Dès 1995, une étude de la Nasa rapportait que la sieste augmentait la vigilance des pilotes de 34 %. Dans les années suivantes, des études japonaises ont elles aussi démontré les effets positifs d’une sieste de 15 à 20 minutes sur la vigilance et la performance d’une tâche après un déjeuner et une nuit de sommeil normale.
Timidement, certaines entreprises françaises se sont laissées convaincre, et proposent sur le lieu de travail des pièces et mobiliers dédiés à la sieste de tous les collaborateurs.
Le Dr Michel Tiberge est neurologue et responsable du centre du sommeil au CHU de Toulouse
« Outre ses bienfaits sur la mémoire et la concentration, la sieste contribue à faire baisser la pression artérielle et donc à réduire le risque d’accident cardiovasculaire. Et ce n’est pas tout ! Une équipe de chercheurs bordelais a analysé la salive et l’urine de volontaires après une privation de sommeil la nuit, suivie ou non d’une sieste. Résultat : la sieste agirait sur le système immunitaire en l’aidant à mieux se défendre contre les infections et réduirait le niveau de stress.
Et lorsque l’on sait combien le stress peut avoir un impact négatif sur notre organisme en général, on comprend tout l’intérêt de la sieste sur notre santé et sur notre humeur ! »
bonjour pendant es annees j ai fait une sieste d environ 1 h30 a 2 h mais aujourdhui je ne fait plus de sieste et par contre je vais me coucher vers 9 h 30 10 h et je me reveille autour de 7 h je ne comprend pas pkoi mon rytme de sommeil a changé
nota je n arrive plus a faire de sieste