Ces dernières années, les médecines complémentaires et alternatives, que l’on appelle aussi communément les « médecines douces », se développent. Certaines comme l’hypnose par exemple sont même utilisées à l’hôpital, en complément de la médecine conventionnelle. De plus en plus de patients se tournent également vers elles pour soulager leurs douleurs ou tout simplement pour améliorer leur bien-être. Sans toujours en aviser leur médecin au préalable.
Toutefois, il n’est pas toujours facile de se repérer parmi toutes celles qui existent. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) en recense plus de 400 dans le monde. Parmi les plus répandues, on trouve notamment l’ostéopathie, l’hypnose, l’acupuncture ou encore la sophrologie. Mais ces « médecines douces » comprennent aussi des approches moins connues comme la musicothérapie ou la zoothérapie par exemple.
Vous-même, avez-vous déjà eu recours à une ou plusieurs médecines alternatives et complémentaires ? Si oui, laquelle et pourquoi ? Était-ce pour vous aider à supporter un traitement lourd, pour soulager un mal de dos, pour avoir un soutien psychologique… ? En avez-vous tiré des bénéfices pour votre santé, votre bien-être ? Était-ce sur conseil de votre médecin ? Nous aimerions avoir votre ressenti.
Le ministère de la Santé et des Solidarités parle quant à lui de « pratiques de soins non conventionnelles » pour désigner à la fois les médecines complémentaires, alternatives et naturelles. Ces approches ou ces techniques à visée thérapeutique ne sont en effet pas enseignées en faculté de médecine, contrairement à la médecine conventionnelle. Et leur efficacité est parfois contestée.
Ce n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé récemment avec l’homéopathie. Celle-ci a d’abord été remboursée en partie. Mais depuis le 1er janvier 2021, elle est désormais totalement déremboursée suite à un avis de la Haute Autorité de santé.
Certaines de ces pratiques non conventionnelles sont aussi régulièrement dénoncées pour leur dangerosité car elles peuvent être assimilées à des dérives sectaires. C’est notamment le cas lorsque des praticiens exercent une emprise sur la personne qui en bénéficie. Et cela peut la conduire par exemple à arrêter un traitement de fond contre le cancer au profit de pseudo-remèdes ou de démarches non prouvées scientifiquement. Au point de mettre sa vie en danger.