Chaque année, la vie de nombreuses personnes est sauvée grâce au don d’organes et de tissus (cœur, poumons, foie, rein, cornée, peau…). En 2021, ce sont plus de 5 200 greffes qui ont pu être effectuées selon l’Agence de la biomédecine. Des greffes rendues possibles grâce à près de 1 400 donneurs décédés et à plus de 500 donneurs vivants.
Vous-mêmes, vous avez pu bénéficier d’un don d’organes suite à une maladie ou un accident ? L’un de vos proches vit aujourd’hui avec l’organe d’une autre personne ? Racontez-nous comment le don d’organes a bouleversé votre vie, les circonstances de ce don et ce que vous ressentez depuis.
À l’inverse, vous êtes opposé au principe du don d’organes ? Vous avez peut-être d’ailleurs refusé le prélèvement d’un organe sur un membre de votre famille par le passé ? Expliquez-nous votre choix.
Environ un tiers de la population est opposé au don d’organes, évalue l’Agence de la biomédecine. Le taux de refus était ainsi de 33,6 % en 2021, en très légère hausse par rapport à l’année précédente.
Selon la loi française, nous sommes tous des donneurs d’organes potentiels, sauf à s’y être expressément opposé de son vivant. Pour cela, il est nécessaire de s’inscrire sur le registre nationale des refus (RNR). C’est possible en ligne ou par courrier, dès l’âge de 13 ans. Mais ce n’est pas définitif : on peut revenir sur sa décision à tout moment.
Bonjour,
J’ai lu, dans le dernier magazine, les témoignages sur le don d’organes. Je suis la maman d’un garçon (décédé suite à un accident de voiture, il avait 30 ans) qui a donné ses organes en juillet 2012 à l’hôpital Nord de Marseille, entre autre son coeur. Je suis très touchée par le témoignage d’Yvette. Je suis fière de la décision de mon fils, il a permis à plusieurs personnes de bien vivre. Pour moi il continue à vivre par cette action.
Je suis moi-même, depuis longtemps, « donneuse d’organes » et ai élevé mes enfants dans ce sens.
Que ces gestes permettent à tous de bien se porter