On parle surtout de « circuit court » dans le monde agricole. Cela désigne la vente directe (ou limitée à un seul intermédiaire) du producteur au consommateur, à l’image des AMAP.
Apparues il y a une quinzaine d’années, ces associations pour le maintien d’une agriculture paysanne seraient environ 2000 en France*, selon le recensement 2015 du Mouvement inter-régional des AMAP (Miramap).
Au total, les AMAP regrouperaient plus de 350 000 adhérents. Ces derniers s’engagent, sur une période définie, à acheter la production d’un agriculteur à un prix équitable. Et ce, en payant par avance. Ce qui lui garantit un revenu stable.
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Essentiel Santé Magazine vous en dit plus sur les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP).
Le Labo de l’ESS, groupe de réflexion dédié à l’économie sociale et solidaire, a élargi ce concept de circuit court. Selon lui, les coopératives d’habitants ou la finance solidaire par exemple sont aussi des circuits courts.
Il parle d’ailleurs de « circuit court économique et solidaire » et le définit comme « une forme d’échange économique, valorisant le lien social, la coopération, la transparence et l’équité entre les acteurs de l’échange ».
Tous les secteurs pourraient donc être concernés par les circuits courts. Tant que le but recherché est bien le bien-être citoyen et la création de liens de solidarité.
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Le concept de « circuit court » ne s’applique pas qu’à l’alimentation. L’ESS, l’économie sociale et solidaire, aussi est concernée.
* Consultez l’annuaire des AMAP pour connaître les associations les plus proches de chez vous.