L’économie sociale et solidaire (ESS) affiche une belle résistance à la crise : elle a créé 23 % d’emplois supplémentaires en dix ans (contre 4,5 % pour l’économie traditionnelle sur la période 2000-2010), et représente aujourd’hui environ 10 % du PIB* national. Puissant et dynamique, ce secteur est aussi très disparate et protéiforme. Il rassemble une multitude d’acteurs : des associations aux mutuelles, en passant par les fondations, les coopératives ou encore les entreprises d’insertion par l’activité économique.
* Produit Intérieur Brut : c’est la richesse créée par les activités de production d’un pays.
Toutes ces structures ont cependant un point commun : un modèle économique différent, véritable alternative au modèle capitaliste. Soucieux de concilier développement économique et utilité sociale, les acteurs de l’économie sociale et solidaire privilégient la solidarité et l’intérêt général plutôt que la recherche du profit maximal. Ils explorent un ensemble de secteurs à fort potentiel de croissance – par exemple les services à la personne, l’économie verte, le secteur sanitaire et social… tout en créant des emplois non délocalisables, au plus près des territoires, avec une forte dimension sociale.
Avec la loi récente sur l’économie sociale et solidaire, les pouvoirs publics poursuivent une triple ambition :
L’économie sociale et solidaire, durable et responsable, démontre chaque jour ses atouts. Ce nouveau cadre législatif va lui permettre de gagner en visibilité auprès du grand public.
Pendant tout le mois de novembre et dans toute la France, des manifestations sont proposées pour faire découvrir une autre façon d’entreprendre au cœur des territoires.