La solidarité 2.0

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La solidarité fait sa révolution numérique. Elle se réinvente grâce aux nouvelles technologies. Et n’est désormais plus qu’à portée de clics. Exemples d’initiatives.

La solidarité fait sa révolution numérique

Grâce à Welp, Internet favorise le bénévolat

Vous aimeriez faire du bénévolat, mais vous n’avez pas le temps de vous engager dans une association ? À l’inverse, vous avez besoin d’un coup de main ponctuel mais vous ne savez pas à qui demander ?

Lancé début 2015, Welp (contraction de « We help »*) est un site et une application d’entraide gratuite entre particuliers. Il met en relation ceux qui ont envie d’aider et ceux qui ont besoin d’aide pour monter un meuble, améliorer leur anglais, rendre visite à une personne âgée, garder un chat… Les uns et les autres pouvant poster une annonce sur le site ou sur l’application.

C’est Marie Treppoz, parisienne et ancienne cadre dans le marketing, qui a eu cette idée. À l’époque, elle venait de quitter son emploi pour se lancer dans le consulting. Et elle avait envie de faire du bénévolat. Mais, entre son emploi du temps irrégulier et ses quatre enfants, il lui paraissait difficile de s’engager dans la durée.

« Je suis allée voir les sites classiques. On y proposait peu de missions bénévoles ponctuelles, pourtant plus faciles à intégrer dans mon quotidien. C’est comme ça que m’est venue cette idée. »

Pour autant, Welp n’a pas vocation à concurrencer le bénévolat classique, mais plutôt à le compléter. En proposant une alternative aux « frustrés du bénévolat ». Ceux qui ont envie d’agir mais ne peuvent pas – ou ne veulent pas – le faire de façon régulière.

« L’objectif, c’est de s’adapter aux évolutions de la société, au phénomène du « zapping ». Les jeunes, et de plus en plus de seniors, ne sont pas forcément très disponibles. Et ils ne souhaitent pas faire la même chose toutes les semaines. Ils préfèrent donner une heure de temps en temps. »

D’ailleurs, parmi les 28 000 « Welpers » (les personnes inscrites sur le site), la moitié a moins de 35 ans. Et les deux tiers sont des femmes.

 

Quant aux associations, elles aussi y trouvent leur compte. Plutôt que d’y voir une menace, certaines s’emparent de ce nouvel outil. Car elles peuvent également y déposer des offres pour des missions et recruter ainsi directement des bonnes volontés. 30 % des annonces postées sur Welp émanent ainsi d’associations. Un premier pas vers le bénévolat qui peut parfois amener ces nouvelles recrues à s’engager davantage à leurs côtés.

* « Nous aidons » en anglais.

 

Grâce à Welp, Internet favorise le bénévolat
crédit photo : DR Welp

« Le numérique, s’il est utilisé intelligemment, peut recréer du lien et donc de la solidarité. Tout dépend de l’esprit qu’on met derrière.»
Marie Treppoz, fondatrice de Welp

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  • Angélique Pineau
  • Crédit photo : pixelfit / Istockphotos

Un commentaire pour cet article

  1. Le 6ème coquillage

    Je n’ai pas essayé Lilo mais cela a l’air génial.
    Cependant j’ai testé Goodeed : c’est vraiment top et super simple, ça ne prend quasiment pas de temps et on peut aider même sans avoir d’argent à donner. Je fais des dons tous les jours et je ne compte pas m’arrêter !

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