La mort : toujours un sujet tabou ?

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Peut-on parler de la mort, de la fin de vie ou de la dépendance, en famille ou en société ? Comment se prépare-t-on à ces situations ? Réponses.

Dans le quatrième volet de l’Observatoire de l’âge, réalisé par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, des Français de plus de 70 ans ont été interrogés pour connaître leurs préoccupations, leurs doutes et leurs espoirs sur des sujets comme la mort, la fin de vie ou encore la dépendance.

Profiter davantage de la vie

La mort est une préoccupation pour la plupart des seniors. 30 % des sondés affirment y penser souvent et seuls 22 % disent ne jamais y penser. Par ailleurs, 21 % confient avoir des craintes liées à la souffrance ou à la mort elle-même. Mais la grande majorité d’entre eux a une vision plutôt fataliste et un peu philosophe de la mort qui les conduit à profiter davantage de la vie.

Et ils n’hésitent pas à aborder le sujet en famille. 72 % confient avoir déjà échangé sur la fin de vie avec leur conjoint (et 56 % avec leurs enfants). Ces échanges portent surtout sur des aspects pratiques, liés à l’organisation et au déroulement des obsèques et à la succession.

L’importance de la transmission avant son décès

En revanche, la mort resterait-elle un sujet tabou dans notre société ? En tout cas, près d’un sondé sur deux le pense. Et pour 59 % d’entre eux, nous ne sommes pas assez préparés à notre propre mort, ni même à celle de nos proches (pour 64 %).

Pour près d’un tiers des seniors, préparer son décès, c’est d’abord « transmettre des valeurs et des idées », notamment à leurs enfants et petits-enfants. Un peu plus d’un quart citent aussi la transmission de biens matériels et soulignent l’importance de laisser une bonne image d’eux-mêmes à leurs proches.

Le risque de dépendance : un sujet qui inquiète

Mais en dehors de la mort elle-même, d’autres sujets préoccupent les seniors. Environ les deux tiers d’entre eux craignent particulièrement « de dépendre des autres » ou de ne plus pouvoir rester à leur domicile. Face à ces inquiétudes, une personne sur deux en parle à sa famille et 41 % réalisent des travaux dans leur logement pour le rendre accessible.

Au-delà de la mort, l’enjeu pour beaucoup est donc de finir sa vie dans les meilleures conditions possibles.

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