Avant de se lancer sur la route, il faut au préalable bien connaître les règles de circulation et mettre à jour ses connaissances. Le code de la route, qui évolue régulièrement, s’applique de la même manière à tous les usagers. « À vélo, il faut respecter les stops, ainsi que les priorités. En ville, en particulier quand on est cycliste, il faut également faire attention à respecter les feux de signalisation », rappelle David Julliard, adjoint au délégué à la sécurité routière au ministère de l’Intérieur. Les cyclistes doivent également emprunter les bandes ou pistes cyclables lorsqu’elles existent. Quant aux trottoirs, seuls les enfants de moins de 8 ans sont autorisés à y circuler à vélo.
« Il est crucial pour sa sécurité que le cycliste soit bien visible », explique Dominique Dupont, éducateur mobilité à vélo au sein de l’association Place au vélo à Nantes. « Pour cela, le port d’un gilet jaune rétroréfléchissant marqué CE est conseillé ». Il est même obligatoire, la nuit, hors agglomération, lorsque la visibilité est insuffisante.
La loi rend également certains équipements obligatoires :
Selon Dominique Dupont, « c’est aussi le comportement du cycliste qui doit le rendre visible, par exemple en adoptant la bonne gestuelle : bras pour tourner… »
Les blessures dues à un choc sur le crâne demeurent la première cause de décès chez les cyclistes. Si le port du casque n’est obligatoire en France que pour les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans, il est vivement recommandé pour tous. « Il permet d’éviter 85 % des traumatismes crâniens et 88 % des blessures cérébrales, qui représentent la moitié des blessures à vélo », détaille David Julliard.
Choisir le bon casque est également important. Il doit impérativement :
La pression des pneus, l’état des freins et le bon fonctionnement des lumières et de l’avertisseur sonore sont les principaux points de sécurité à vérifier avant de reprendre la route. La selle et le guidon doivent également être réglés à la bonne hauteur.
Le gouvernement vient de lancer le « coup de pouce vélo ». Ce plan d’aide a pour but de favoriser la pratique du vélo. Les particuliers peuvent ainsi bénéficier d’une aide de 50 € par vélo pour le faire réviser chez un vélociste répertorié sur la plateforme Coup de pouce vélo. La réduction s’applique aussi bien sur le remplacement de pièces que sur le coût de la main-d’œuvre.
Partout en France, des associations proposent des cours de différents niveaux qui peuvent s’avérer utiles lorsqu’on n’a pas fait de vélo depuis longtemps. « Ils aident également à anticiper les dangers de la route, et à se rassurer en testant certaines manœuvres », précise Dominique Dupont.
À noter : le « coup de pouce vélo » propose aussi la prise en charge d’une séance d’accompagnement à l’usage du vélo.
« Un autre grand danger pour les cyclistes, c’est le téléphone portable. Combien en voit-on en train d’envoyer un sms ? », déplore David Julliard. « Un autre conseil que je donne : ne pas mettre d’écouteurs dans les oreilles, parce qu’on se prive d’un sens : l’ouïe. Et c’est interdit. Ce sont des infractions au code de la route, dont l’amende s’élève à 135 € ».
Le vélo à assistance électrique (VAE) connaît un engouement de plus en plus fort. Son prix est logiquement plus élevé que celui d’un vélo classique (prévoir au moins 1 000 € pour un vélo d’entrée de gamme de qualité), mais les avantages sont nombreux : faire de plus longues distances sans se fatiguer, reprendre une activité physique en douceur…
De nombreuses aides de financement existent au niveau local, proposées par les villes, métropoles ou régions. L’État, sous conditions, garantit également un « bonus vélo à assistance électrique ». Un bonus qui vient compléter les aides locales dans la mesure où la somme des deux n’excède pas 200 €.
Oui il faut bien insister sur le message précédent : priorité aux piétons . Une victime renversée par
un vélo ; traumatisme crânien invalidité permanente.
Et j’ajouterai : PRIORITÉ AUX PIÉTONS !