Joseph Deniaud : Les dix cliniques d’Hospi Grand Ouest sont impliquées dans l’économie sociale et solidaire et sont à but non lucratif. La moitié est sous statut Espic (établissement de santé privé d’intérêt collectif) et l’autre moitié sous statut libéral (les médecins exercent leur métier sous leur propre responsabilité). En outre, nos établissements ne sont soumis à aucun intérêt privé. Précisément, les cliniques sont la propriété des adhérents et sont dirigées à la fois par des délégués mutualistes et des professionnels qui placent l’intérêt du patient au cœur de leurs engagements. De même, ces établissements s’inscrivent pleinement dans la mise en œuvre des politiques publiques et dans la politique de santé de la Mutualité Française et du Groupe VYV, entrepreneur du mieux-vivre. Vous dites que l’intérêt du patient est prioritaire.
Hospi Grand Ouest, c’est :
J. D. : Les dépassements d’honoraires et la facturation de services divers sont de plus en plus courants lors des hospitalisations. HGO veut résister à cette dérive par un reste à charge maîtrisé. En effet, le patient est couvert par le régime obligatoire, par sa complémentaire… Mais pour le reste comment fait-il ? Les élus mutualistes, les professionnels de santé, les équipes de direction et l’ensemble des collaborateurs contribuent chaque jour à œuvrer pour l’intérêt général. Hospi Grand Ouest, groupe hospitalier mutualiste, mise sur l’excellence de ses équipes et sur la qualité de son offre de soins pour proposer à sa patientèle des prises en charge coordonnées que ce soit par exemple dans le domaine de la parentalité, du cancer, de l’obésité ou de la rééducation AVC… ou pour les personnes atteintes d’un handicap pour lesquelles une prise en charge particulière est assurée. Chez HGO, nous prenons en compte le patient dans l’intégralité du parcours de soins.
J. D. : Aujourd’hui, avec le vieillissement de la population et l’augmentation des maladies chroniques, le traitement du patient s’étale bien souvent dans le temps et compte plusieurs intervenants. HGO prend en compte cette pratique du parcours de soins coordonné, de l’amont à l’aval de l’acte chirurgical. En amont, pour les 143 000 patients dont nous nous occupons il y a la question du diagnostic et de sa durée. Quand on détecte un cancer, on commence par une échographie, puis il faut un scanner et parfois une IRM. Il peut se passer 15 jours ou trois semaines entre chaque examen. Imaginez la charge qui repose sur le patient ! C’est ce que nous souhaitons éviter. De même en aval, il peut y avoir de la chimiothérapie, de la radiothérapie, du transport sanitaire, des soins de support, de l’assistance… HGO considère le parcours de soins du patient dans sa globalité. De même, nous cherchons à raccourcir le temps d’hospitalisation à condition, bien sûr, de bien préparer l’intervention et de bien organiser le retour à domicile. C’est ce que l’on appelle la réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) déployée dans nos établissements depuis quelques années, que ce soit dans le cadre de l’ambulatoire ou de l’hospitalisation conventionnelle.
J. D. : La réforme du système de santé vise à réduire la charge financière qui pèse sur les patients et sur les comptes publics. Et c’est l’ambition d’Hospi Grand Ouest depuis toujours car, comme je le disais précédemment, nous nous inscrivons pleinement dans la mise en œuvre des politiques publiques. Nos équipes mettent chaque jour leur savoir-faire au service du patient, et c’est pour cela que nous pouvons modestement nous définir comme un acteur de confiance. Les établissements HGO sont naturellement dans une démarche de réduction des coûts pour les patients et, par effet de rebond, prônent un meilleur accès aux soins pour tous. D’ailleurs, à partir de l’expérience hospitalière d’HGO, les mutuelles du Groupe VYV vont chercher à s’accorder avec d’autres établissements hospitaliers français, par un système de conventionnement, pour progresser plus encore sur la qualité de prise en charge.