Développement des maisons de santé, de la télémédecine, révision des aides financières… Le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn ont présenté un nouveau plan de lutte contre les déserts médicaux le 13 octobre. Et pour cause : ces 10 dernières années, le nombre de médecins généralistes libéraux en activité régulière a baissé de 9,1 % en France. C’est ce que montre l’édition 2017 des atlas de la démographie médicale publiée par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom).
La tendance – qui ne serait pas prête de s’inverser – n’est pas l’apanage des territoires ruraux. Elle affecte 93 départements sur les 101 que compte la France. Et Paris est le 2e département à enregistrer la plus forte baisse (- 25 %) du nombre de médecins généralistes en activité.
Sur les 18 régions françaises, seuls les Pays de la Loire et l’Outre-mer enregistrent une hausse du nombre de médecins généralistes. Avec une baisse de 30 % entre 2007 et 2017, c’est la Bretagne qui connaît la situation la plus alarmante. Cette région compte ainsi 158 communes sans médecin généraliste : 63 dans les Côtes d’Armor (40 % des communes du département), 24 dans le Finistère (15 %) ou encore 19 en Ille-et-Vilaine (12 %).
Ces chiffres sont d’autant plus préoccupants si on les compare à ceux de l’évolution de la population. En effet, dans 45 départements, alors que le nombre de généralistes est en baisse, la population générale est, elle, en augmentation. Autre cas, la Nièvre : le département a subi la plus forte diminution du nombre de médecins généralistes (- 27 % sur 2010-2017), quand le nombre d’habitants âgés de 60 ans et plus a augmenté de manière significative (+ 18 % pour les 60-74 ans). Or cette population est la plus susceptible d’être atteinte de maladies chroniques nécessitant le suivi d’un médecin généraliste.
La baisse du nombre de médecins généralistes pose bien sûr la question de l’accessibilité aux soins, enjeu majeur de santé publique. Ainsi, en moyenne en 2015, les Français devaient parcourir 5,1 km pour consulter un médecin généraliste contre 4,3 km en 2005*. Et c’est beaucoup plus pour certaines communes de Corse et de Mayotte.
En 2012, les Agences régionales de santé (ARS) avaient défini et recensé ces « zones déficitaires », et mis en place des aides à l’installation pour les médecins généralistes. L’Atlas 2017 démontre pourtant que la quasi-totalité des installations des médecins généralistes ont eu lieu en dehors de ces territoires.
* Donnée du système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM)
Conjoint en grande invalidité (dos) et opération du cerveau (perte mémoire immédiate il a 59 ans
Conjointe en retraite (74 ans) opération de la hanche (PTH) et cassure du tendon de l’épaule droite (non soignée (ne peut pas laisser son conjoint tout seul
notre Médecin généraliste (référent) en retraite depuis fin 2022 sans remplaçant
Après 51 coup de téléphone, aucun n’est capable de prendre 2 nouveaux malades
Numerus clausus = importation de médecins du tiers monde à faible niveau
A revoir d’urgence ! ( pour effet dans 10 ans ! )