Nos appareils électroménagers tomberaient-ils plus vite en panne, sans qu’on puisse les réparer, pour nous obliger à en changer ? On appelle obsolescence programmée l’intention délibérée de limiter leur durée de vie dès la conception. Une pratique souvent dénoncée, mais difficile à prouver. Selon l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), aucune étude ne montre de cas avérés ces dernières années.
La qualité des produits serait plutôt en cause. Quant à l’espérance de vie d’une machine à laver ou d’une télévision, elle dépasserait toujours les 10 ans. Mais, en cas de panne, pas toujours simple de réparer. Depuis le 1er mars 2015, la loi Hamon impose donc d’informer les consommateurs, dès l’achat, de la disponibilité des pièces de rechange.
Enfin, pour dissuader ceux qui seraient tentés de recourir à l’obsolescence programmée, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, promulguée en août 2015, en fait un délit. Elle prévoit de le sanctionner de 300 000 euros d’amende et de deux ans d’emprisonnement maximum.