Bleu-Blanc-Cœur : une démarche pour mieux produire et mieux consommer

Publié le

Adrien Boidin

Temps de lecture estimé 3 minute(s)

Nathalie Kerhoas, directrice de Bleu-Blanc-Cœur, Pierre Weill, ingénieur agronome et président de Bleu-Blanc-Cœur, Thierry Marx, Chef cuisinier et ambassadeur Bleu-Blanc-Cœur ont présenté la démarche de l’association.
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Améliorer les modes de production alimentaires pour manger des produits sains et naturels. C’est, depuis 24 ans, l’une des missions de l’association Bleu-Blanc-Cœur. En collaboration avec le chef Thierry Marx, Bleu-Blanc-Cœur ouvre la porte à une nouvelle façon de produire et de consommer. En quoi consiste cette démarche ?

Une nouvelle approche de la nutrition émerge, mettant l’accent sur la durabilité et la qualité. L’initiative se nomme Bleu-Blanc-Cœur et cultive l’espoir d’un avenir plus vert dans les assiettes. Cette démarche agit en faveur de l’agriculture respectueuse de l’environnement pour offrir des produits de bonne qualité aux consommateurs. L’association Bleu-Blanc-Cœur ambitionne de redéfinir notre manière de cultiver et de nous nourrir.

« Bleu-Blanc-Cœur : c’est bon parce que c’est vrai. »

Mieux nourrir les sols et les animaux pour mieux nourrir l’homme, telle est la mission principale des fondateurs de Bleu-Blanc-Cœur, Pierre Weill, un ingénieur agronome et Jean-Pierre Pasquet, éleveur laitier. Tout commence en 1999 avec une étude clinique qu’ils réalisent avec Bernard Schmitt, médecin nutritionniste. Le but : prouver que si l’animal est mieux nourri et en bonne forme, l’Homme pourrait lui aussi en tirer des bénéfices pour sa santé en le consommant.

La démarche Bleu-Blanc-Cœur naît en 2000. Aujourd’hui, plus de 7 000 agriculteurs et éleveurs en France produisent des aliments Bleu-Blanc-Cœur. Thierry Marx, chef étoilé, a choisi de représenter l’association et ainsi de la faire connaître au grand public. « Bleu-Blanc-Cœur, c’est bon parce que c’est vrai. La qualité des aliments est vérifiée scientifiquement et les agriculteurs sont rémunérés de manière juste. C’est une démarche qui fait du bien à la terre et qui rapporte de la biodiversité dans les champs », précise le chef.

L’association Bleu-Blanc-Cœur a développé des cahiers des ressources qui s’appuient sur une double obligation : une obligation de moyens et une obligation de résultats. Les agriculteurs ayant rejoint la démarche doivent ainsi diversifier et équilibrer la ration des animaux. Près de 5 000 analyses sont réalisées chaque année pour vérifier la qualité nutritionnelle des produits.

Plus de 2 500 produits référencés

L’association agit pour la santé de tous les organismes qui composent notre planète.

  • La santé des sols: l’association participe à relocaliser les productions végétales en France et à diversifier les cultures dans les champs. « Ces pratiques impactent positivement la santé du sol » précise Nathalie Kerhoas, directrice de Bleu-Blanc-Cœur.
  • La santé des animaux: l’idée est de varier et de diversifier l’alimentation des animaux avec des sources végétales riches en nutriments comme des Omega 3 par exemple.
  • La santé de notre planète: en nourrissant les animaux avec des produits locaux et en limitant l’importation, l’association réduit ainsi l’impact carbone de ses produits.

Que ce soient des œufs, de la crème liquide ou bien du lait, plus de 2 100 références produits Bleu-Blanc-Cœur sont présents dans la plupart des supermarchés français. L’association se développe aussi à l'international. 10 pays (la Suisse, la Pologne, le Japon…) déploient le concept Bleu-Blanc-Cœur. Ce modèle français d’agriculture et d’alimentation séduit de plus en plus.

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