Aussi loin qu’il s’en souvienne, Sébastien Chaillou a toujours été engagé. Dans des associations d’abord, puis dans une coopérative étudiante. Et il a tout naturellement choisi l’économie sociale et solidaire pour son premier emploi. Ou bien est-ce elle qui l’a choisi ?
Découvrez l’interview vidéo de ce militant, également directeur général de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) d’Ile-de-France.
Très tôt, il sent qu’il devrait mettre son énergie et ses compétences au service du bien commun. C’est comme une nécessité, mais surtout une envie. L’envie de faire avancer les choses. Pendant ses études en relations internationales et géopolitique, Sébastien Chaillou milite dans des associations étudiantes. Il participe à la création de bourses aux livres, d’une AMAP*… et cherche par tous les moyens à être utile.
Certains de ses amis montent une coopérative étudiante. Il décide de s’y engager avec eux. L’objectif ? Proposer des activités et des services aux étudiants, et notamment à ceux qui rencontrent des difficultés financières. Il restera plusieurs années au sein de Solidarité Étudiante et en sera même président pendant trois ans.
À travers cette structure, Sébastien découvre l’économie sociale et solidaire, ses valeurs et le projet de société qu’elle porte. Il apprécie ce « mode d’entreprendre » et son côté « subversif », car l’ESS redonne du pouvoir aux citoyens. Alors pourquoi ne pas y travailler ? Ce serait une façon de prolonger cet engagement qui l’a toujours animé.
* Amap : association pour le maintien d’une agriculture paysanne.
À lire aussi : C’est quoi une AMAP ?
En savoir plus sur les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP).
En 2017, on lui propose de devenir le directeur général de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS) d’Ile-de-France. À seulement 30 ans, il prend ainsi la tête de cette association qui réunit et représente les structures de l’ESS. Et mène son action aux côtés des élus.
Parallèlement, Sébastien Chaillou poursuit son engagement bénévole. Il ne peut pas s’en empêcher. Il est toujours investi dans le mouvement des coopératives. Et, depuis 2013, il s’implique au sein du Centre des jeunes, des dirigeants, des acteurs de l’économie sociale et solidaire (CJDES). Il en est aujourd’hui le vice-président. Ce groupe de réflexion rassemble à la fois des salariés et des bénévoles issus de toutes les composantes de l’ESS. Une mixité et une ouverture qui font écho à son propre parcours.