Un guide pour préserver sa santé et la planète

Comment réduire les polluants à la maison ? Comment avoir une alimentation équilibrée ?... Ce sont quelques-unes des questions auxquelles le guide « Préserver sa santé et la planète » répond. Gratuit et accessible à tous, ce guide est co-édité par l'Ademe et Harmonie Mutuelle.

À table : équilibrer ses menus

L’alimentation est responsable du quart des émissions de gaz à effet de serre en France. Or comme il est rappelé dans le guide « quand elle est saine et équilibrée, l’alimentation contribue aussi de façon importante à l’allègement de notre empreinte carbone ». Les produits ultra-transformés, riches en graisses, en sel et en sucre sont à éviter. Ils contiennent souvent de nombreux additifs (édulcorants, conservateurs, émulsifiants…) faciles à identifier dans la liste des ingrédients avec la lettre E suivie de trois chiffres. À long terme, ils peuvent entraîner des conséquences sur la santé, notamment « une dégradation des défenses immunitaires et du microbiote intestinal, de la fatigue, des maladies… ». De plus, « plus un produit est transformé, emballé, réfrigéré, plus il consomme d’énergie pour sa préparation et sa conservation, et de matières premières pour son emballage (qu’il faudra ensuite collecter et recycler…) » est-il encore précisé dans le guide. Consommées en excès, la viande et la charcuterie comportent aussi des risques pour la santé et leur impact environnemental est notable (gaz à effet de serre, consommation d’eau). Mieux vaut éviter d’en consommer tous les jours et privilégier la qualité.

Dans la salle de bains : bannir les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents (dans l’alimentation, les meubles, les fournitures scolaires et les produits du corps…). Pour la toilette, mieux vaut donc choisir des produits avec le moins d’ingrédients possible sans colorants, parfums de synthèse ou conservateurs. Et rechercher la présence d’un label environnemental, qui garantit les impacts limités du produit sur l’environnement et sur la santé.

À savoir : achetés en version solide, shampoings, savons et dentifrices sont tout aussi efficaces, limitent les emballages et durent plus longtemps. Il est aussi possible de les acheter en vrac ou à défaut, de préférer les gros contenants aux petits formats (plus économiques et écologiques).

À la maison : renouveler l’air quotidiennement et utiliser des produits naturels

L’air intérieur est 5 à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Issus des matériaux de construction, des meubles et des équipements qui nous entourent, les polluants s’accumulent dans les logements. Il est donc conseillé d’aérer au moins 10 minutes chaque jour, le matin et le soir. Mais aussi après des activités émettrices de polluants (bricolage, ménage…) ou de vapeur d’eau (douche, cuisine, lessive…).

Détergents, détachants, détartrants…de nombreux produits ménagers contiennent des substances nocives pour l’environnement et la santé. Leurs composants chimiques peuvent polluer l’eau, les sols mais aussi l’air de la maison. Le guide recommande donc de s’orienter plutôt vers des produits plus simples et/ou porteurs de labels environnementaux.

Laver son linge de façon écologique et utile

Côté lessive, vous pouvez opter pour celles ayant un label environnemental (Ecocert, l’Écolabel européen ou Nature & Progrès…), en écorecharges ou en vrac et surtout, éviter le surdosage.

Le guide rappelle aussi que si les sous-vêtements doivent être lavés après chaque utilisation un jean peut, quant à lui, être porté 20 ou 30 fois avant de passer à la machine. Il préconise de ne lancer que des machines pleines et d’utiliser les programmes les plus économes (ECO ou 30 degrés), source d’économies d’énergie. Enfin, équiper son lave-linge d’un filtre à microplastiques est un geste salutaire pour la préservation de l’océan.

Préférer le vélo à la voiture

30 minutes d’activité physique quotidienne réduisent les risques de maladies (cardiovasculaires, diabète), limitent la fatigue et diminuent le stress. Le guide recommande donc de préférer le vélo à la voiture, notamment pour les trajets domicile-travail. Lorsque cette alternative n’est pas possible, le covoiturage peut être une bonne solution : économique, conviviale et moins polluante. Sans oublier de pratiquer l’écoconduite (vitesse modérée, sans à-coups, sans surrégime…).